STATUAIRE DE L'EGLISE SOFIA DE PARIS

LE CHRIST MONUMENTAL



De chaque côté les Menorah à sept branche donnés par la fabrique Skultuna en 1900 qui symbolisent le lien profond entre le Nouveau Testament et L'Ancien Testament, l’église et la synagogue, l’autel et le Temple de Jérusalem.
La statue est de John Börjeson achevée en 1879. L’artiste a été influencé par la piété ambiante de l’époque en France du sacré cœur de Jésus.
Autour du choeur, un berset de Mattieu (11,28) : "Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos". Le modele original restant la staue neoclassique de Thorvaldsen à la cathédrale notre dame (Frue Kirke) de Copenhague.

Cette statue monumentale du Christ bénissant, appelant l'Esprit sur ses disciples avant de les envoyer en mission, a été créée pour la première église de la paroisse suédoise de Paris, boulevard d'Ornano.

PIERRE



Pierre, également connu sous le nom de Simon, était l'un des douze apôtres de Jésus. Il était un pêcheur de Galilée avant de devenir un disciple de Jésus. Selon les Évangiles, il était l'un des plus proches de Jésus et était souvent appelé "le rocher", kephas (Pierre en français) par Jésus, qui lui a confié la fondation de son Église. Selon les Actes des Apôtres, Pierre a prêché à Rome et y a établi une communauté chrétienne. Il est également crédité d'avoir écrit deux lettres canoniques dans le Nouveau Testament, les épîtres de Pierre.

Selon la tradition, Pierre a été crucifié à Rome sous l'empereur Néron, mais il est également dit qu'il a été exécuté par le biais de crucifixion tête en bas car il considérait indigne de mourir de la même manière que son maître. Pierre est considéré comme l'un des fondateurs de l'Église chrétienne et le premier pape de l'Église catholique. Il est l'un des personnages les plus importants de l'histoire chrétienne, et sa vie est largement documentée dans les Évangiles et les Actes des Apôtres de la Bible.

ERIC



Eric de Suède était un roi suédois médiéval qui a régné d'environ 1120 à 1150.
Il était le fils d'Inge l'Ancien, qui a gouverné la Suède d'environ 1080 à 1125.
Eric était un dirigeant chrétien et est crédité d'avoir répandu le christianisme en Suède.
Il est également connu pour ses campagnes militaires, notamment sa conquête de la Norvège.
Le règne d'Eric a été marqué par une période de paix et de stabilité relatives, et il est considéré comme l'un des rois les plus puissants et les plus prospères de l'histoire suédoise.
Il fut assassiné en 1150, les circonstances de sa mort sont incertaines mais on dit qu'il s'agissait d'un assassinat politique.
Il a été canonisé par le pape Alexandre III en 1167.
On le fête chaque 18 mai.

ANSCHAIRE



Anschaire est né en Irlande au début du 8ème siècle et a étudié à l'abbaye de Clonard en Irlande, qui était un centre d'enseignement important à l'époque. Il a ensuite voyagé en mission en Allemagne, où il a fondé l'église de Hambourg et a commencé à convertir les païens à l'époque de Charlemagne. Il a également fondé une école de théologie à Hambourg qui est devenue célèbre pour la formation de nombreux prêtres et évêques. Il est fêté le 3 décembre. Il est souvent considéré comme l'un des fondateurs de l'Allemagne chrétienne et est considéré comme un martyr. Anschaire était également un écrivain prolifique, il est surtout connu pour son œuvre "Metrica" ou "Liber de octo vitiis et virtutibus" qui est un traité sur les vices et les vertus, il est considéré comme l'un des premiers exemples de théologie morale en langue allemande. Il est également connu pour avoir écrit des sermons, des lettres et des poèmes. Anschaire est aussi connu comme l’apôtre de la Suède car il a joué un rôle crucial dans la Christianisation de la Suède au IXe siècle. Il a fondé l'église de Birka et la cathédrale de Sigtuna. Il a également traduit des textes religieux en suédois pour faciliter la compréhension de la religion chrétienne par les habitants de Suède.Il est considéré comme le fondateur de l'Eglise en Suède.

OLAUS PETRI



Olaus Petri, également connu sous le nom d'Olaus Petri Nyckel, était un pasteur, prédicateur et réformateur suédois né en 1493. Il était le frère jumeau de Laurentius Petri, qui est devenu l'archevêque de Uppsala. Olaus Petri a étudié à l'Université de Wittenberg, où il a été influencé par les idées de la Réforme protestante.
Il est ensuite retourné en Suède et a commencé à prêcher la réforme religieuse dans les campagnes suédoises. Il a également traduit la Bible en suédois, ce qui a aidé à populariser les idées protestantes auprès de la population locale. En 1529, Olaus Petri et Laurentius Petri ont organisé le premier synode protestant de Suède, qui a abouti à la création de l'Eglise luthérienne suédoise. Olaus Petri a également contribué à la rédaction de la première version de la Confession de foi suédoise, qui a été adoptée par l'Eglise luthérienne suédoise en 1593.
En plus de son travail religieux, Olaus Petri a également été un défenseur de la liberté de la presse et de la liberté d'expression. Il a écrit plusieurs livres sur des sujets religieux et sociaux de son temps, dont certains ont été interdits par les autorités religieuses et politiques.
Olaus Petri est décédé en 1552. Il est considéré comme l'un des principaux leaders de la Réforme protestante en Suède et un symbole de la liberté religieuse et de la liberté d'expression. Il est honoré comme un héros national en Suède.

LE CRUCIFIX DE LA NEF



Un crucifix est un symbole religieux chrétien qui représente la crucifixion de Jésus. Il est généralement constitué d'une croix sur laquelle est fixée une représentation de Jésus, généralement en bois ou en métal. Il est utilisé comme objet de dévotion personnelle ou comme décoration dans les églises et les lieux de culte. Il peut également être porté comme bijou ou médaillon. Le mot "crucifix" vient du latin "cruci fixus" qui signifie "fixé à la croix".
Les crucifix sont fréquemment utilisés dans les églises catholiques, orthodoxes et certaines églises protestantes (luthériennes et anglicanes). Un crucifix a pour l'essentiel la forme d'une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. Une statuette ou une image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté droit, en référence aux récits de la Passion.

MARIE



Martin Luther a dit de Marie : « Marie nous enseigne, par l’exemple de son expérience et par des paroles, comment on doit reconnaître, aimer et louer Dieu » (Le Magnificat, p. 38-39).
Marie est une figure biblique importante. Héritière des grandes figures féminines dans l’Ancien Testament comme Sara, mère d’Isaac, ou Anne, mère de Samuel, Marie découvre que Dieu rend possible ce qui était auparavant inimaginable. Et si Marie prend racine dans l’histoire du salut par son « oui » initial à l’annonce de l’ange Gabriel, son parcours est ponctué de différents « oui » de confiance qui tissent sa vie. Comme ce « oui » du Magnificat chanté, poétique, « oui » à Dieu qui a fait pour elle des merveilles, « oui » à ce Dieu qui prend le parti des plus faibles contre les puissants. Ou ce « oui » silencieux face à l’adoration des rois alors même que la myrrhe apportée, utilisée pour l’embaumement des morts, vient jeter une ombre menaçante sur la vie du nouveau-né. Ou encore cet autre « oui », aux noces de Cana, un oui de mère : « oui mon fils vous aidera », ce « oui » qui vaincra les réticences de Jésus et lancera son ministère.
Martin Luther nous permet de ne pas idéaliser Marie mais de l’aimer dans ce qu’elle peut nous dire de la fragilité du disciple, de la faiblesse de sa foi, mais également de sa persévérance. Car, au pied de la Croix, on retrouve cette femme juive et courageuse qui accepte de nouveau d’être mère et de devenir matriarche du peuple des disciples de Jésus.

LES MAINS EN PRIERE



Gudmar Olovson est né en 1936 à Boden, en Suède.

De 1955 à 1959, il suit des cours de sculpture à l’Académie Royale de Stockholm, puis, grâce à une bourse, il s’installe à Paris en 1960.

Passionné par les œuvres d’Honoré Daumier, d’Aristide Maillol, d’Auguste Renoir ou d’Auguste Rodin, il décide de rester en France, sans pour autant oublier ses racines nordiques.

Il fréquente les maîtres de la sculpture indépendante : Paul Cornet, Jean Carton, Gunnar Nilsson, qui sont ses voisins d’atelier, ou encore Jean Osouf

Les mains, orientées vers le bas - et non vers le haut - expriment toute la confiance du croyant qui reçoit de Dieu toutes choses avant de les lui demander.

---> LES ORGUES